En cette ère où un nombre important de personnes n’hésitent pas à partager toutes sortes d’informations personnelles sur les réseaux sociaux, Apple s’est retrouvée dans une situation délicate avec le Congrès. Apple a récemment été prise en flagrant délit de surveillance de l’emplacement des utilisateurs d’iPhone. Il est vrai que l’entreprise peut utiliser ces informations pour offrir des services plus sophistiqués à ses clients. Plus important encore, les données enregistrées sur l’iPhone ne peuvent être accessibles que si quelqu’un en prend possession physiquement. Certaines personnes ne veulent tout simplement pas être suivies. Apple prévoit de répondre à ces préoccupations :
À partir de la prochaine mise à jour majeure d’iOS, le système d’exploitation chiffrera tout cache local des informations de localisation des points d’accès et des tours de cellules. Avant la mise à jour [iOS 4.3.3], iTunes sauvegardait le cache local (stocké dans consolidated.db) dans le cadre de la sauvegarde de l’appareil si une relation de synchronisation existait entre l’appareil et un ordinateur. La sauvegarde d’iTunes, y compris consolidated.db, pouvait ou non être chiffrée, en fonction des paramètres du client dans iTunes. Après la mise à jour logicielle, iTunes ne sauvegarde plus le cache local (maintenant stocké dans cache.db).
Le Congrès a examiné les politiques adoptées par Apple et Google. Maintenant, Al Franken encourage Apple et Google à ajouter des politiques de confidentialité à leurs applications :
Malheureusement, aucune de vos entreprises n’exige que les applications de vos magasins aient une politique de confidentialité. En conséquence, une partie importante, et potentiellement une majorité d’applications, sur vos magasins ne disposent pas de politiques de confidentialité… il serait simple de prendre une première étape qui fournirait aux utilisateurs, aux défenseurs de la confidentialité et aux autorités de protection des consommateurs fédérales un minimum d’informations sur les informations que une application va accéder et sur la façon dont cette application va partager ces informations avec des tiers.
Apple a exercé plus de contrôle sur les applications qui font réellement partie de son App Store. Le Google Android Market ressemble à une jungle sauvage par comparaison avec ce qu’Apple offre. Comme M. Franken l’a suggéré, l’ajout de politiques de confidentialité aux applications ne répond pas nécessairement à toutes les préoccupations que les consommateurs peuvent avoir sur la façon dont certaines applications utilisent leurs données. Mais c’est un bon point de départ.
Le Congrès a réfléchi à des projets de loi sur la confidentialité internet depuis un certain temps. La loi Do Not Track Me Online Act en est un bon exemple. Ce débat n’est pas encore terminé. 